Pour les seuls mois d’octobre et de novembre, les autorités égyptiennes ont exécuté au moins 57 hommes et femmes, près du double des 32 exécutions recensées tout au long de l’année 2019, a déclaré Amnesty International le 2 décembre 2020. Cette offensive contre le droit à la vie concernait au moins 15 personnes condamnées à mort dans le cadre d’affaire liées à des violences politiques, à l’issue de procès manifestement iniques entachés par des « aveux » forcés et de graves violations des droits humains, notamment des actes de torture et des disparitions forcées.