Des ONG appellent à une action immédiate pour mettre fin au plan de distribution meurtrier mis en place par Israël (notamment avec la soi-disant Fondation humanitaire de Gaza) à Gaza, revenir aux mécanismes de coordination existants dirigés par les Nations unies et lever le blocus du gouvernement israélien sur l’aide et les approvisionnements commerciaux. Les 400 points de distribution d’aide qui fonctionnaient pendant le cessez-le-feu temporaire dans Gaza ont été remplacés par seulement quatre sites de distribution contrôlés par l’armée, ce qui contraint deux millions de personnes à se rendre dans des zones surpeuplées et militarisées où elles sont quotidiennement exposées à des tirs et tuées et blessées massivement lorsqu’elles tentent d’accéder à la nourriture, ces personnes se voyant aussi refuser l’accès à d’autres approvisionnements vitaux.

Saleh Diab et sa famille risquent un transfert illégal depuis Jérusalem-Est occupée, après que le tribunal de district israélien a rejeté en février 2025 leur appel contre leur expulsion de leur domicile dans le quartier de Sheikh Jarrah.

Yaxia’er Xiaohelaiti, jeune auteur-compositeur ouïghour, a été condamné en juin 2024 à trois ans de prison en Chine pour avoir simplement partagé ses chansons et possédé des livres en langue ouïghoure. Son seul “crime” : faire vivre sa culture.

Depuis près de 18 ans, Israël impose un blocus illégal à la bande de Gaza occupée. Depuis octobre 2023, le pays a durci le blocus, restreignant l’entrée de nourriture, de carburant et de fournitures médicales, et aggravant ainsi la crise humanitaire, dans le cadre d’une stratégie calculée visant à la destruction physique des Palestiniens et Palestiniennes à Gaza. 

En réaction à la libération sous caution de Mahmoud Khalil sur décision d’une cour fédérale du district, Ana Piquer, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

En réaction à l’évaluation par la Commission européenne de l’Accord d’association conclu entre l’Union européenne et Israël, qui a trouvé des « indications » selon lesquelles Israël bafoue ses obligations en matière de droits humains, Eve Geddie, directrice du Bureau européen d’Amnesty International, a déclaré :

Le 8 juin, le président Trump a placé 2 000 membres de la Garde nationale américaine sous le commandement fédéral, afin de les déployer dans la ville de Los Angeles après deux journées de manifestations contre des opérations militarisées et brutales visant les migrant·e·s en situation irrégulière dans le comté de Los Angeles, en Californie.

Alors que de plus en plus de civil·e·s subissent les conséquences cruelles de la terrifiante escalade militaire entre l’Iran et Israël depuis le 13 juin 2025, et face à la menace d’une nouvelle intensification du conflit, Amnesty International exhorte les autorités israéliennes et iraniennes à respecter l’obligation de protéger les civil·e·s, qui leur incombe en vertu du droit international humanitaire.

Mise à jour le 18 juin

En réaction à la décision du président Donald Trump imposant une nouvelle interdiction discriminatoire d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissant·e·s de l’Afghanistan, de l’Érythrée, de la Guinée équatoriale, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, du Myanmar, de la République du Congo, de la Somalie, du Soudan, du Tchad et du Yémen ainsi qu’une interdiction partielle pour les personnes originaires du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré :

En réaction à la décision du gouvernement américain d’opposer son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza occupée, à la libération des otages et à « la levée immédiate et inconditionnelle de toutes les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire », Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :

À la suite du déploiement de soldats de la Garde nationale à Los Angeles par le gouvernement de Donald Trump, Paul O’Brien, directeur exécutif d’Amnesty International États-Unis, a déclaré :