Le cybermilitant Tadjadine Mahamat Babouri, pour lequel Amnesty International s’était mobilisée en décembre dans le cadre du Marathon des Lettres « Ecrire pour les Droits », la plus grande campagne mondiale en faveur des droits humains, a été libéré le 5 avril. Tadjadine Mahamat Babouri, plus connu sous le nom de Mahadine, était détenu depuis le 30 septembre 2016 pour avoir diffusé sur Facebook plusieurs vidéos dénonçant la mauvaise gestion des fonds publics.

Erkin Moussaïev, un ancien fonctionnaire ouzbek et employé de l’ONU, qui a été torturé puis incarcéré injustement par les autorités, a écrit une lettre de remerciements à Amnesty International suite à sa libération anticipée de prison mi-août.

À l’approche du troisième anniversaire du début de l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie et alors que s’ouvrent des négociations de paix entre les États-Unis et la Russie, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :

Les autorités iraniennes mènent une campagne d’envergure pour faire appliquer les lois répressives relatives au port obligatoire du voile, en mettant en place une surveillance généralisée des femmes et des filles dans l’espace public et en procédant à des contrôles de police massifs ciblant les femmes qui conduisent, a déclaré Amnesty International à la veille de la Journée internationale des droits des femmes.

Dénoncer l’injustice ou participer à une marche de solidarité sont certains des rares outils dont nous, les populations du monde, disposons pour essayer de changer les choses. Sans le droit de manifester publiquement et pacifiquement – de partager des messages sur les réseaux sociaux, d’écrire des lettres et de signer des pétitions – les gens sont réduits au silence.

La vie des femmes et des filles d’Afghanistan est ravagée par la campagne répressive menée par les talibans contre leurs droits fondamentaux, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public mercredi 27 juillet.

Le 15 novembre, des membres des forces de sécurité marocaines ont fait irruption au domicile de Sultana Khaya, militante sahraouie qui défend le droit de la population sahraouie à l’autodétermination. Ils l’ont violée et ont agressé sexuellement ses sœurs et sa mère âgée de 80 ans. Ce n’est pas la première fois que les forces de sécurité marocaines infligent des actes de torture et d’autres mauvais traitements à Sultana Khaya et à sa famille, qui sont de fait assignées à résidence depuis novembre 2020.

En réaction à la publication du rapport du président Donald J. Trump au Congrès sur les admissions proposées de personnes réfugiées pour l’exercice 2021, qui fait état de l’intention du gouvernement de réinstaller au maximum 15 000 réfugié·e·s – objectif le plus bas jamais fixé dans l’histoire des États-Unis – au cours du nouvel exercice budgétaire qui a débuté jeudi 1er octobre, Ryan Mace, conseiller principal sur les questions politiques à Amnesty International États-Unis, a déclaré :

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