S’exprimer librement est central à la vie au sein d’une société ouverte et juste. Sans cette liberté fondamentale, nul ne peut revendiquer ses droits.
Les gouvernements semblent se soucier de la « liberté d’expression » dans presque toutes les constitutions du monde, mais cette liberté n’est pas vraiment une réalité. Dans le monde entier, des personnes sont jetées derrière les barreaux – voire pire – pour avoir pris la parole.
Notre droit de chercher, recevoir et partager des informations et des idées, sans crainte ni ingérence indue, est essentiel à notre éducation, à notre développement individuel, à l’aide que nous pouvons apporter aux autres, à l’accès à la justice et à l’exercice de tous nos autres droits.
Depuis les débuts d’Amnesty International, l’organisation soutient et protège des personnes qui s’expriment haut et fort – en leur nom propre ou en faveur d’autres personnes. Nous travaillons avec des journalistes, des travailleurs sociaux, des enseignants, des syndicalistes, des personnes défendant les droits reproductifs, et des indigènes revendiquant leur droit à la terre.
S’exprimer librement est central à la vie au sein d’une société ouverte et juste. Sans cette liberté fondamentale, nul ne peut revendiquer ses droits.
Les gouvernements semblent se soucier de la « liberté d’expression » dans presque toutes les constitutions du monde, mais cette liberté n’est pas vraiment une réalité. Dans le monde entier, des personnes sont jetées derrière les barreaux – voire pire – pour avoir pris la parole.
Notre droit de chercher, recevoir et partager des informations et des idées, sans crainte ni ingérence indue, est essentiel à notre éducation, à notre développement individuel, à l’aide que nous pouvons apporter aux autres, à l’accès à la justice et à l’exercice de tous nos autres droits.
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JE PARTICIPEDepuis les débuts d’Amnesty International, l’organisation soutient et protège des personnes qui s’expriment haut et fort – en leur nom propre ou en faveur d’autres personnes. Nous travaillons avec des journalistes, des travailleurs sociaux, des enseignants, des syndicalistes, des personnes défendant les droits reproductifs, et des indigènes revendiquant leur droit à la terre.
Amnesty se mobilise dans le monde entier en faveur de milliers de prisonniers d’opinion – des personnes n’ayant ni eu recours à la violence ni prôné son usage mais qui sont emprisonnées en raison de leur identité (orientation sexuelle, origine ethnique, nationale ou sociale, langue, naissance, couleur de peau, sexe ou situation économique) ou de leurs convictions (religieuses, politiques ou autres).
Que demande Amnesty International?
- La libération immédiate et sans condition des prisonniers d’opinion du monde entier.
- L’abrogation de toutes les lois prévoyant des sanctions contre les personnes qui s’expriment haut et fort ou mènent une action de protestation non violente.
- La fin du recours aux lois combattant les discours de haine ou d’autres incitations à la violence lorsque le but est de lutter contre une opposition valide.
- La possibilité pour les citoyens d’accéder à l’information.
Liberté de la presse
La possibilité pour la presse de rendre librement compte des questions qui façonnent nos vies est un élément constitutif essentiel de toute société. Et pourtant, dans plusieurs pays, les journalistes sont victimes d’actes de répression et d’agressions. En période de conflit, la situation peut empirer, comme en Syrie, où des journalistes ayant dénoncé des atteintes aux droits humains ont été arrêtés, torturés, voire tués.
Liberté d’expression, d’association et de réunion
La liberté d’expression est étroitement liée à la liberté d’association et de réunion pacifique.
- La liberté d’association: vous donne le droit de rencontrer qui vous voulez, notamment en créant ou en rejoignant des clubs, des associations ou des syndicats afin d’approfondir vos centres d’intérêt.
- La liberté de réunion pacifique: vous donne le droit de prendre part à une réunion pacifique, comme une manifestation ou un rassemblement public.
L’ère du numérique
Le monde numérique atténue certaines inégalités et permet à un nombre toujours plus élevé d’entre nous d’accéder aux informations dont nous avons besoin pour interpeller les gouvernements et les entreprises.
L’information est source de pouvoir, et Internet est à même de donner aux sept milliards d’habitants de la planète les moyens d’agir. Cela permet à tous de parler de ce que nous voyons et ressentons, où que nous soyons et quelle que soit la réalité que nous observons.
Cependant, aujourd’hui, de plus en plus, les États essaient d’ériger des pare-feux en vue de circonscrire les communications numériques. Ils utilisent aussi des technologies dangereuses et sophistiquées qui leur permettent de lire les courriels privés de militants et de journalistes, et d’allumer à distance la caméra ou le microphone de l’ordinateur de ceux-ci afin d’enregistrer subrepticement leurs activités.
En 2014, Amnesty et une coalition d’organisations de défense des droits humains et spécialistes de ces technologies ont lancé « Detekt »- un outil simple permettant aux militants de passer leurs appareils au crible afin d’y détecter la présence d’éventuels logiciels espions.
La liberté d’expression en Algérie
Les autorités continuent de restreindre la liberté d’expression, d’association, de réunion. Des détracteurs pacifiques du gouvernement, notamment des défenseurs des droits humains, ont été poursuivis dans le cadre de procès inéquitables. Elles continuent d’interdire toutes les manifestations dans la capitale, Alger, en application d’un décret de 2001.