La journaliste Makhabat Tazhibek kyzy purge actuellement une peine de six ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé des actes de corruption présumée, ainsi que pour son travail sur la pauvreté et les inégalités sociales au Kirghizistan. Signez notre pétition et demandez sa libération immédiate.
Quel est le problème ?
En 2022, Makhabat Tazhibek kyzy était à la tête de l’un des plus grands médias d’investigation du Kirghizistan. Elle dénonçait des actes de corruption présumée au plus haut niveau, et écrivait sur des problèmes sociaux profondément ancrés, notamment les inégalités, donnant ainsi une voix aux personnes concernées.
Ce travail essentiel n’était pas sans danger. Dans un contexte d’intensification de la répression contre le journalisme indépendant, Makhabat est devenue une cible. En décembre 2023, elle a reçu des menaces d’emprisonnement, de torture et d’exil forcé. Ne se laissant pas intimider, Makhabat a juré de continuer son travail.
À peine quelques semaines plus tard, en janvier 2024, les autorités ont effectué une descente à son domicile et l’ont arrêtée. Elle a été poursuivie pour « appels à la violence contre les citoyens » et « appels à la désobéissance active et à des émeutes de masse ». Aucun élément de preuve ne vient corroborer ces chefs d’inculpation. Pourtant, en octobre 2024, Makhabat a été condamnée à six ans de prison.
À présent, son jeune fils grandit sans mère.
Ce que vous pouvez faire