Dans le monde entier, des policiers et des militaires utilisent des armes comme le gaz lacrymogène, les balles en caoutchouc et les matraques pour réprimer des manifestations pacifiques.
Ces armes sont à l’origine de milliers de blessures et des dizaines de décès à travers le monde. Leidy Cadena, 24 ans, a perdu la vue durant une manifestation en Colombie après qu’un agent de l’unité antiémeutes de la police a tiré directement sur elle, lui faisant perdre l’usage de l’œil droit. En France, Zineb Redouane, 80 ans, a été tuée quand une grenade lacrymogène l’a touchée à la tête par la fenêtre de son appartement à Marseille. La même blessure est arrivée à Payu Boonsophon, 28 ans, en Thaïlande.
Tant que des contrôles efficaces, basés sur les droits humains, ne seront pas mis en place, ces armes vont continuer à faire des victimes comme Leidy, Zineb et Payu.
Il faut que les gouvernements du monde entier votent en faveur d’un traité pour réglementer le commerce des armes utilisées pour le maintien de l’ordre.
Travaillons ensemble dans le but commun de protéger la manifestation et les manifestants. Chaque jour qui passe, une autre personne risque d’être blessée gravement ou de changer sa vie, voire de mourir. Nous devons arrêter cela maintenant.