Des centaines de femmes en Russie sont emprisonnées pour leur opposition à la guerre menée par la Russie en Ukraine. Elles sont privées de leurs proches et de leurs communautés. Elles manquent des anniversaires, des mariages, des cafés entre amis ou des promenades avec leur chien. Elles sont privées de la possibilité de poursuivre leur activisme.
En cette Journée internationale des droits des femmes, elles ont besoin de votre solidarité. Envoyez-leur un message dès maintenant.
Maria Ponomarenko a été emprisonnée pour avoir partagé des informations sur l’attaque meurtrière du théâtre de Marioupol. Les autorités ont affirmé qu’il s’agissait de « fausses » informations. Les mauvais traitements qu’elle subit en détention ont entraîné une détérioration de sa santé mentale.
Evgenia Konforkina est une militante et monitrice d’équitation. Elle exprimait activement sa position anti-guerre et pro-ukrainienne sur les réseaux sociaux. En conséquence, elle risque jusqu’à 20 ans de prison.
Anastasya Dyudyaeva a été condamnée à trois ans et demi de prison. Elle aurait déposé des cartes artisanales contenant de la poésie anti-guerre dans un supermarché local. En 2023, elle et son mari ont organisé une exposition d’œuvres anti-guerre chez eux.
Daria Kozyreva est l’une des plus jeunes militantes poursuivies en Russie et une ancienne étudiante en médecine. Elle risque jusqu’à sept ans et demi de prison pour avoir critiqué la guerre lors d’une interview dans les médias et avoir accroché un poème ukrainien sur un monument.
Au début de l’invasion à grande échelle de la Russie, Nina Slobodchikova a fait un don d’environ 65 USD à un blogueur en Ukraine. Elle a été accusée de trahison et condamnée à 12 ans de prison.