Des milliers de personnes ont été arrêtées, ces dernières semaines, pour avoir manifesté pacifiquement au Venezuela et au Bengladesh.
Au Bengladesh, 10 000 étudiants, militants de l’opposition et de simples passants ont été arrêtés depuis le mois de juillet dans le contexte de la répression intense menée par le gouvernement contre les manifestants. La réaction brutale du gouvernement a fait plus de 400 morts, dont des journalistes et des passants.
Au Venezuela, plus de deux mille personnes principalement des jeunes ont été arrêtées, entre le 29 juillet et le 7 août, pour avoir manifesté ou critiqué le gouvernement.
Au moins 16 personnes vivant avec un handicap tel qu’une déficience visuelle ou auditive sont toujours détenues. Des allégations crédibles continuent de faire état de détention au secret et de refus d’assistance juridique, avec un risque élevé de torture et d’autres mauvais traitements.
Du Venezuela au Bengladesh, le droit de manifester est menacé. Nous devons agir pour le protéger.