En réaction à la reprise des attaques menées par Israël sur la bande de Gaza et des tirs de roquettes des groupes armés sur le sud d’Israël à l’issue d’une trêve de sept jours, Erika Guevara-Rosas, directrice de la recherche, du plaidoyer, des politiques et du travail de campagne à Amnesty International, a déclaré :
Nous réitérons notre appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et durable par toutes les parties au conflit
Erika Guevara-Rosas, directrice de la recherche, du plaidoyer, des politiques et du travail de campagne à Amnesty International
« Nous réitérons notre appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et durable par toutes les parties au conflit. Sans cessez-le-feu, le terrible bilan va encore s’alourdir et les civil·e·s à Gaza devront une nouvelle fois subir les horreurs indicibles des dernières semaines, sans lieu sûr où se réfugier, sans abri ni aide humanitaire. Les otages toujours retenus captifs par le Hamas et d’autres groupes armés à Gaza sont exposés à des risques accrus. En Israël, les civil·e·s sont eux aussi exposés à des préjudices en raison des tirs aveugles de roquettes depuis Gaza. Il faut que cela cesse.
« Les dirigeant·e·s du monde doivent d’urgence intensifier la pression sur les parties belligérantes pour qu’elles parviennent à un cessez-le-feu immédiat et durable. Ce sera le meilleur moyen de garantir la protection de tous les civils en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, et d’alléger les souffrances humanitaires à Gaza. Cependant, même en l’absence d’un cessez-le-feu, Israël et le Hamas doivent protéger les populations civiles en respectant pleinement les règles du droit international humanitaire.
« Si la libération de 113 otages, Israéliens et étrangers, et de 240 détenus et prisonniers palestiniens est un soulagement pour leurs familles et leurs proches, cela reste insuffisant. Les groupes armés palestiniens doivent libérer tous les otages civils. Les autorités israéliennes doivent libérer tous les Palestiniens détenus arbitrairement.
« Tous les États doivent s’acquitter de leur obligation de garantir le respect du droit international humanitaire, notamment en exigeant un accès humanitaire sans entrave aux civils dans l’ensemble de la bande de Gaza, en mettant fin aux transferts d’armements utilisés par les parties au conflit pour commettre des violations et en soutenant des enquêtes impartiales sur les crimes de guerre commis par toutes les parties. »
Complément d’information
On recense plus de 15 000 morts, dont 6 000 enfants, à Gaza et des milliers de blessés depuis que ce conflit a éclaté en octobre, au lendemain d’attaques menées par le Hamas et d’autres groupes armés contre Israël. Plus de 1 200 personnes ont été tuées lors des terribles attaques menées par le Hamas et d’autres groupes armés en Israël, et plus de 200 personnes ont été prises en otage.
Au cours de la trêve, 113 otages israéliens et étrangers retenus captifs à Gaza ont été libérés, et 240 prisonniers palestiniens ont été relâchés.