En réaction aux informations faisant état d’une augmentation des ventes d’armes et de la reconnaissance des armureries comme des « commerces essentiels » dans le cadre de la pandémie de COVID-19, Ernest Coverson, chargé de campagne pour la campagne End Gun Violence [Halte à la violence par arme à feu] d’Amnesty International États-Unis, a déclaré :
« Compte tenu de l’augmentation des ventes d’armes à feu dues au COVID-19 et du fait que 4,6 millions d’enfants vivent déjà dans des foyers disposant d’une arme à feu, rester chez soi peut être sûr pour certaines personnes, mais représente une nouvelle menace pour de nombreux enfants. Rien que durant la dernière semaine du mois de mars 2020, nous avons pu constater des tirs accidentels en Arizona, au Kentucky, au Missouri, et en Oregon, qui ont coûté la vie d’enfants dont certains avaient à peine trois ans. »
« Au lieu de prendre des mesures agressives pour réduire la violence par armes à feu, le gouvernement fédéral a, une fois encore, fait passer la possession d’armes avant le droit fondamental à vivre en sécurité, et a ajouté les armes à feu à la liste des infrastructures essentielles et vitales pour la pandémie.
Les armureries ne sont pas des commerces essentiels et ne devraient pas rester ouvertes durant cette pandémie.
« Alors que les hôpitaux sont déjà saturés en raison de la pandémie, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir des blessés ou des morts dus à la violence par armes à feu. Le gouvernement fédéral a fait une erreur qui ne peut que coûter des vies supplémentaires à cause de la violence armée insensée. »