Plusieurs manifestants, détenus depuis plusieurs mois, ont été relaxés cette semaine dans plusieurs wilayas, selon le comité nationale pour la libération des détenus.
Hier mercredi 5 février, au moins 4 manifestants pacifiques ont été libérés.
Djawed Belkacem, âgé de 17 ans, le plus jeune détenu au niveau national a été libéré à Oran après la grâce prononcée par le président de la République.
A Oum El Bouagui, le militant Chekaoui Naoufel a été également relaxé par le tribunal de Ain Beida.
Le syndicaliste Hamza Kherroubi a été relaxé par le tribunal de Kolea dans la wilaya de Tipaza.
Le jeune Hicham Benbrahem, été arrêté le mardi à la fin de la marche des étudiants à Alger, a été libéré après sa présentation devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed.
Le lundi 3 février, le militant Samir Benlarbi a également retrouvé sa liberté après avoir été relaxé par le tribunal de Bir Mourad Rais, à Alger.
Le dimanche 2 février, les militants Touahir Boussemaha Mohamed et Bourouis Seddik ont été également relaxés par le tribunal de Ouargla, avec une amende de 10 000 Da chacun. Le même jour, Maître Rafik Khelif a été relâché après avoir été présenté devant le procureur du tribunal de Batna.
Mustapha Guelma a quant à lui, été remis en liberté provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Sidi Mhamed en attendant la programmation de son procès.
La même journée, le journaliste Mustapha Bendjama a été lui aussi relaxé apr le tribunal de Annaba.
Personne ne devrait être arrêté, poursuivi ou détenu pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression garanti par la constitution
Amnesty International Algérie