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Publié le 14.11.2019
En réaction à l’intensification des hostilités entre Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza durant la nuit du 12 au 13 novembre – affrontements les plus violents depuis le conflit armé de 2014 – Saleh Higazi, directeur adjoint pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International, a déclaré :
« L’intensification alarmante de la violence dans la nuit du 12 novembre à Gaza fait redouter de nouvelles effusions de sang parmi la population civile.
Aux termes du droit international humanitaire, toutes les parties à un conflit sont clairement tenues de protéger la vie des personnes civiles prises au milieu des hostilités.
« Mener des frappes aériennes contre des bâtiments situés dans des zones densément peuplées met les populations civiles en danger. Les forces israéliennes doivent s’abstenir de lancer des attaques aveugles et faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de ne pas causer la perte de vies civiles ni de dégâts aux habitations, installations et infrastructures civiles.
Prendre délibérément pour cible des biens de caractère civil et détruire de manière extensive et injustifiée des biens privés sont des crimes de guerre.
« Israël a déjà perpétré des violations graves du droit international humanitaire à Gaza, y compris des crimes de guerre, en toute impunité et en faisant preuve d’un mépris choquant pour les vies palestiniennes.
« Les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, doivent également mettre un terme aux tirs de roquette aveugles, et aux attaques directes visant des civils et des biens de caractère civil. Il s’agit là de violations graves du droit international humanitaire qui constituent des crimes de guerre.
« Si la situation dégénère au point de devenir un conflit armé à part entière, cela aura un impact désastreux sur les près de deux millions de résidents de Gaza qui font déjà l’expérience de la pauvreté et de la privation de droits. La menace d’une catastrophe humanitaire plane déjà sur Gaza, situation causée par un blocus brutal et illégal durant depuis 11 ans et la dévastation provoquée par trois précédents conflits armés. Un nouveau conflit armé risque de précipiter l’effondrement total de Gaza ; les Nations unies ont déjà indiqué que Gaza deviendrait inhabitable d’ici 2020.
« La communauté internationale doit user de son influence afin d’amener tous les camps à respecter les lois de la guerre et à cesser de mettre les civils en danger à Gaza et en Israël.
Elle doit signifier clairement à l’ensemble des parties que les auteurs de crimes de guerre seront traduits en justice. L’obligation de rendre des comptes reste l’unique moyen d’empêcher que les crimes du passé ne se répètent. »
Complément d’information
Deux civils palestiniens ont été tués et 20 autres personnes blessées – parmi lesquelles cinq mineur·e·s – lors de frappes aériennes israéliennes ayant débuté dans la nuit du 12 au 13 novembre. Un civil palestinien de Cisjordanie a été tué en Israël et 70 autres personnes ont été blessées par des tirs de roquettes effectués par des groupes armés palestiniens.
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