[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”2064″ img_size=”full” add_caption=”yes”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Mohamed Fali, président de la communauté religieuse des Ahmadis, a été condamné, aujourd’hui, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 Da d’amende. Il sera libéré aujourd’hui. Amnesty International appelle les autorités algériennes à abandonner toutes les accusations et les poursuites visant les Algériens Ahmadis lorsque celles-ci sont uniquement liées à la pratique pacifique de leur religion, et à libérer immédiatement ceux qui sont encore incarcérés.
“La libération de Mohamed Fali aujourd’hui est un soulagement, bien que la peine de prison que le Tribunal d’Ain Tedles lui a infligé, même avec sursis, reste inacceptable. N’oublions pas que d’autres Algériens sont aujourd’hui derrière les barreaux pour l’exercice pacifique de la religion Ahmadie. Ils doivent être libérés immédiatement, car personne ne doit être privé de sa liberté pour l’exercice de la religion. Finalement, il est grand temps que l’Algérie modernise les lois qui ont permis ces détentions injustes, et adopte une législation qui respecte les droits humains” a déclaré Sirine Rached, chercheuse au bureau Afrique Du Nord d’Amnesty International basé à Tunis.
La Constitution algérienne ne garantit pas pleinement le droit à la liberté de religion, la question de la règlementation des pratiques et des lieux de culte étant laissée à la législation nationale, très restrictive. Le droit interne prévoit des règles spécifiques pour encadrer les cultes des personnes considérées comme des non-musulmans, et la pratique collective d’une religion en dehors du cadre réglementaire prévu par l’État est passible de poursuites pénales. Les infractions à cette règlementation, notamment aux dispositions imposant l’utilisation de lieux publics de culte agréés par l’État et l’obligation d’informer les autorités avant la tenue de cérémonies religieuses, sont punies de 12 mois à trois ans d’emprisonnement et d’amendes comprises entre 100 000 et 300 000 dinars algériens.
En vertu de l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’Algérie est cependant tenue de respecter le droit à la liberté de religion. Selon le droit international relatif aux droits humains et les normes connexes, ce droit inclut le droit de manifester cette croyance par un culte collectif, de construire des lieux de culte et de collecter des contributions financières volontaires.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_wp_posts title=”Actualités récentes” number=”5″][/vc_column][/vc_row]