[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”2975″ img_size=”full” add_caption=”yes” label=””][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Les autorités italiennes ne doivent pas extrader l’avocat Rachid Mesli en Algérie, et doivent le libérer immédiatement, a déclaré Amnesty International.
L’avocat algérien Rachid Mesli, ancien prisonnier d’opinion adopté par Amnesty International et ancien réfugié politique en Suisse a été arrêté à la frontière entre la Suisse et l’Italie mercredi 19 août 2015, sur la base d’un mandat d’arrêt Interpol émis par les autorités algériennes.
Rachid Mesli a été inculpé par contumace par les autorités algériennes d‘appartenance à un “groupeterroriste armé” opérant à l’étranger, après que deux hommes arrêtés en Mars 2002, ont été forcés sous la torture par les forces de sécurité algériennes à faire des déclarations dans lesquelles ils ont «avoué»avoir des liens avec lui et avec un groupe armé.
Rachid Mesli a travaillé comme avocat durant le conflit interne en Algérie. Il a fait face au harcèlement répété et à l’intimidation des autorités algériennes en raison de son travail de défense des victimes de violations des droits humains commises par l’Etat.
En 1996, il a été condamné à trois ans d’emprisonnement dans un procès manifestement inéquitable de la charge rédigée en termes vagues de «encourager le terrorisme”.
En 2000, un an après sa libération, Rachid Mesli a quitté l’Algérie, craignant pour sa sécurité et celle de sa famille, et a cherché refuge en Suisse. Il travaille actuellement comme directeur juridique de l’ONG basée à Genève Al Karama, qu’il a fondée en 2005.
Amnesty International exhorte les autorités italiennes de ne pas l’extrader, car il a été inculpé sur la based ‘«aveux» qui auraient été obtenus sous la torture, et à le libérer immédiatement.
Publié le 23 Août 2015
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